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Patrice D. Cani

caniBiographie

Le professeur Patrice D. Cani est chercheur au Fond pour la Recherche Scientifique et directeur de groupe dans le laboratoire Métabolisme et Nutrition au sein du « Louvain Drug Research Institute » de l’UCL, Bruxelles, Belgique. Il est chercheur WELBIO, bénéficiaire d’une bourse (ENIGMO) de l’European Research Council (ERC) et lauréat du crédit de recherche 2015 de la fondation InBev-Baillet Latour pour la recherche médicale. Il est co-directeur du « European Associated Laboratory »: “NeuroMicrobiota” (INSERM, Toulouse, France/UCL, Bruxelles, Belgique). Patrice D. Cani est diététicien (1998), il a M.Sc. en Nutrition (2000) et en Sciences de la Santé et il est docteur en Sciences Biomédicales (2005). Ces centres d’intérêt principaux concernent l’étude des interactions entre le microbiote intestinal, l’hôte et des systèmes biologiques spécifiques tels que le système endocannabinoide et l’immunité innée dans le contexte de l’obésité, le diabète de type 2 et l’inflammation métabolique. Il est auteur et co-auteur de plus de 135 publications scientifiques, il a un h-index of 45 (citations > 8500). Il est membre de plusieurs associations internationales, du Collège des Alumni de l’Académie royale des sciences de Belgique et membre fondateur de la « Belgian Nutrition Society ».

Résumé de la présentation

Obésité, diabète : où est le coupable ? Et si c’était dans l’intestin...

L’obésité et le diabète de diabète de type 2 sont associés à une inflammation de bas grade. Au cours de cette dernière décennie de nombreux travaux ont associé le microbiote intestinal (anciennement appelé: flore intestinale) au développement de ces désordres métaboliques.
Tout d’abord caractérisé comme étant un simple spectateur de notre intestin, le microbiote intestinal est aujourd’hui considéré comme étant un acteur à part entière et potentiellement impliqué dans le métabolisme de son hôte humain.
Le rôle du microbiote intestinal dans le développement des désordres métaboliques associés à l’obésité et aux risques cardiovasculaires sera discuté sur bases de travaux expérimentaux menés chez l’animal de laboratoire mais également étayé de travaux réalisés chez l’homme. Le cas précis de la bactérie Akkermansia mucinophila sera présenté.
Différents aspects seront abordés comme par exemple les outils nutritionnels (prébiotiques, probiotiques) ou encore génétiques (modèles animaux spécifiques) permettant de comprendre et d’élucider comment certaines bactéries de notre intestin arrivent à dialoguer avec notre organisme et contribuent au développement de l’obésité et du diabète de type 2.

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