Bannière Au Sein des Femmes

Intervenants

Rencontre des continents asbl

Faire de notre assiette un projet de société

Biographie

Anciennement conseiller en entreprises dans des projets d’améliorations, Philippe Ferrer est installé depuis 2005 dans la Palmeraie de Skoura (Sawadi-Maroc), terrain d’application idéal pour des activités agricoles, de soutien social en lien avec l’économie locale ; appelé aujourd’hui « Développement Durable ».

Présentation

Lorsque la vie me renvoie à la terre

saelensBiographie

Diplômé de médecine vétérinaire, Daniel Saelens, fermier bio, est praticien mixte rurale/canine/chevaux à Anderlues. Il a effectué des études d’homéopathie et est membre de « La Société Belge d’Homéopathie », de la bibliothèque « Société Royale Belge d’Homéopathie » et Président de « l’ Ecole Belge d’Homéopathie ». Il s’est formé en homéo, biodynamie, botanique ainsi qu’en anthropologie spirituelle avec Annick de Souzelle.
Daniel Saelens est maître de cours, conférencier, il est à l’origine de publication de nombreux articles dans le domaine de l’homéopathie, de l’élevage au sein de l’agriculture biologique, de la relation entre l’homme et la nature.

Présentation

Du ver de terre à la vache un chaînon indispensable pour la vie du sol

emsensBiographie

Jardinière et écologiste passionnée, Muriel Emsens a découvert la philosophie de la permaculture et depuis essaie de la transmettre et de l’appliquer dans son jardin et dans sa vie en suivant ses principes de respect de tous les êtres vivants, de coopération et d’harmonie, de sobriété énergétique et de recyclage et en créant une abondance joyeuse à partager.

www.muriel-emsens.be 

Présentation

Prendre soin de l’Homme et de la Terre, l’esprit de la permaculture

janssenBiographie

Docteur en Médecine, Psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des patients atteints de maladies physiques, Enseignant à l'université Sigmund Freud (Paris), fondateur de l'École de la Présence thérapeutique.

Note du docteur Thierry Janssen

Il y a quelques années, un guérisseur rencontré au Mexique me posa une question :
« Entre toi et moi, quel est le plus important ? » Immédiatement, je pensai « moi », mais j'éprouvai un peu de honte à l'avouer. Mon hésitation amusa le sorcier, car la réponse qu'il attendait n'était ni « moi » ni « toi ». Elle était « et » : le lien. « C'est cela qui est important, commenta l'homme. Le lien entre le corps et l'esprit qui fait l'unité de l'être humain. Le lien entre les individus qui fait l'unité de l'humanité. Le lien entre l'humanité et la Terre qui fait l'unité du monde. »

van craynestBiographie

Diététicienne spécialisée en micro-nutrition, formée en santé environnementale par l’ONG WECF, Bénédicte Van Craynest est avant tout une gourmande ! Formée à la diététique classique, elle a très vite ressenti le besoin de découvrir une dimension plus qualitative de la nourriture.
Passionnée de diététique, de l’art de la cuisine, de l’éducation à la santé, elle aime dépoussiérer «l’alimentation-santé» de son image insipide et austère. Très enthousiaste de transmettre la gourmandise, d’éveiller aux plaisirs de la cuisine et de la table, tout en sensibilisant à une alimentation et à un style de vie plus sain.
Elle possède des années d’expériences qui la sensibilisent aux contacts humains et à l’approche globale de la santé, pour une médecine intégrative. Elle s’investit dans l’engagement associatif qui soutient des femmes touchées par le cancer.

Résumé de présentation

Nous sommes ce que nous ingérons : de la terre à l’assiette

« Le sol est un organisme vivant qui nourrit le végétal, lequel nous nourrit à son tour, il est certain que notre alimentation et notre santé en dépendent. » P.Rabhi.
Quand le cycle de vie commence...la graine devient une carotte, un navet, un poireau. Les racines développent des surfaces d’échanges efficaces avec le sol : des poils absorbants. Le végétal se construit en interaction avec les bactéries de la terre en y puisant les nutriments, en se gorgeant de l’énergie fournie par le soleil et l’air, en se protégeant contre les éléments extérieurs et en renforçant ses défenses, pour devenir un super organisme ! Des poils absorbants, des bactéries, se défendre contre des agresseurs et renforcer les défenses... que de similitudes avec nos intestins ! Le choix de nos aliments est essentiel pour en tirer un maximum de bénéfices. Il s’agit d’en faire le bon partenaire pour que notre assiette soit notre meilleur allié santé. Ce choix sera propre à chacun suivant notre carte d’identité digestive personnelle. Pour une bonne santé, il nous faut bien absorber les aliments. Ce n’est pas tout de les manger, encore faut-il les ingérer. La qualité de cette absorption dépend de nos intestins et de la façon dont nous allons « fermenter ». Il est donc indispensable de comprendre au mieux les facteurs influençant cette transformation des aliments en synergie avec notre flore intestinale. Tout cru, tout cuit, sans gluten, sans laitage...un effet de mode ? La vraie question à se poser serait : est-ce bon pour moi ? Il est grand temps de se pencher sur ce que l’épigénétique nous ouvre comme horizon : notre destin n’est pas fixé une fois pour toute par notre génétique. En changeant notre alimentation, notre environnement, nous avons toutes les cartes en main pour un réel pouvoir d’action sur notre santé et devenir également de super organisme !

de timaryBiographie

Philippe de Timary est Docteur en Médecine. Il a débuté sa carrière scientifique comme chercheur dans le domaine de l’endocrinologie et il a présenté, à la fin de cette période, une thèse d’agrégation de l’enseignement supérieur. Il a ensuite entrepris une formation en psychiatrie, spécialité qu’il exerce depuis 2003, aux cliniques universitaires Saint-Luc. Il a fondé cette année là avec un collègue gastroentérologue une unité de soins médico-psychologique, spécialisée dans l’accompagnement des personnes présentant une problématique de dépendance à l’alcool et mène depuis lors, outre ses activités cliniques, des travaux de recherche sur les facteurs impliqués dans le développement de cette affection, et plus particulièrement la manière dont les facteurs biologiques interfèrent avec l’expression psychologique de la maladie alcoolique. Il s’intéresse aussi à la psychologie de la santé et aux facteurs de personnalité impliqués dans le développement des affections somatiques. Il collabore depuis plusieurs années avec l’équipe de Nathalie Delzenne et Patrice Cani à la compréhension du rôle du microbiote intestinal dans le développement de la problématique alcoolique.

Résumé de la présentation

Intestin <=> cerveau : sens unique ou double sens ?

Cette présentation portera sur la manière dont les processus survenant au niveau intestinal, et particulièrement la composition du microbiote et les changements de perméabilité, jouent un rôle dans le développement de manifestations psychologiques ou psychopathologiques chez les individus. Les voies de communications possibles entre intestin et cerveau seront décrites. La possibilité d’un rôle du microbiote intestinal dans le développement de la dépression, ou de l’autisme sera décrite. Une attention particulière sera consacrée au rôle du microbiote dans le développement de la problématique alcoolique, sujet sur lequel des résultats expérimentaux ont été obtenus dans le cadre d’une collaboration avec l’équipe de Nathalie Delzenne.

donatiniBiographie

Bruno Donatini, Médecin, gastro-entérologue, cancérologue, ostéopathe, Ses recherches ont débouché sur de nouvelles stratégies thérapeutiques utiles dans la prise en charge des pathologies immunitaires (cancers, auto-immunité... ), infectieuses (HPV, EBV, herpès... ), dégénératives (Alzheimer, arthrose...) ou digestives (perméabilité digestive, syndrome métabolique...

Résumé de la présentation

Intestin, inflammation et risque de cancer

Le nombre de bactéries dans l’intestin dépend de la quantité de sucres ingérée, de la vidange de l’estomac ainsi que de l’altération de la muqueuse du jéjunum (première partie du grêle).Les bactéries en excès produisent de grandes quantités de toxines et d’acides gras à courte chaine (comme l’acide acétique) qui induisent respectivement une inflammation chronique (avec une baisse des défenses immunitaires) et une accumulation de graisse dans le foie (stéatose). On parle alors de dysbiose. Les virus sont les principaux responsables de la dysbiose. Ils favorisent la perméabilité digestive (donc l’auto-immunité et l’allergie), les mutations et la transformation des cellules souches (donc les cancers) ainsi que l’atteinte du système nerveux autonome (donc la paralysie gastroduodénale, le surpoids et les maladies neurodégénératives).
Un objectif majeur de santé publique consiste à augmenter l’immunité afin de lutter contre les virus et à adapter l’alimentation aux capacités d’absorption du grêle. Les mycélia alimentaires (plus ou moins parfumés avec des huiles essentielles) sont les plus forts immunostimulants connus, surtout lorsqu’ils sont associés aux polyphénols. Ils devraient être plus largement employés.
Différents protocoles seront proposés pour accompagner les patient(e)s. Ils intègrent activité physique, l’alimentation individualisée et la vidange gastrique.

caniBiographie

Le professeur Patrice D. Cani est chercheur au Fond pour la Recherche Scientifique et directeur de groupe dans le laboratoire Métabolisme et Nutrition au sein du « Louvain Drug Research Institute » de l’UCL, Bruxelles, Belgique. Il est chercheur WELBIO, bénéficiaire d’une bourse (ENIGMO) de l’European Research Council (ERC) et lauréat du crédit de recherche 2015 de la fondation InBev-Baillet Latour pour la recherche médicale. Il est co-directeur du « European Associated Laboratory »: “NeuroMicrobiota” (INSERM, Toulouse, France/UCL, Bruxelles, Belgique). Patrice D. Cani est diététicien (1998), il a M.Sc. en Nutrition (2000) et en Sciences de la Santé et il est docteur en Sciences Biomédicales (2005). Ces centres d’intérêt principaux concernent l’étude des interactions entre le microbiote intestinal, l’hôte et des systèmes biologiques spécifiques tels que le système endocannabinoide et l’immunité innée dans le contexte de l’obésité, le diabète de type 2 et l’inflammation métabolique. Il est auteur et co-auteur de plus de 135 publications scientifiques, il a un h-index of 45 (citations > 8500). Il est membre de plusieurs associations internationales, du Collège des Alumni de l’Académie royale des sciences de Belgique et membre fondateur de la « Belgian Nutrition Society ».

Résumé de la présentation

Obésité, diabète : où est le coupable ? Et si c’était dans l’intestin...

L’obésité et le diabète de diabète de type 2 sont associés à une inflammation de bas grade. Au cours de cette dernière décennie de nombreux travaux ont associé le microbiote intestinal (anciennement appelé: flore intestinale) au développement de ces désordres métaboliques.
Tout d’abord caractérisé comme étant un simple spectateur de notre intestin, le microbiote intestinal est aujourd’hui considéré comme étant un acteur à part entière et potentiellement impliqué dans le métabolisme de son hôte humain.
Le rôle du microbiote intestinal dans le développement des désordres métaboliques associés à l’obésité et aux risques cardiovasculaires sera discuté sur bases de travaux expérimentaux menés chez l’animal de laboratoire mais également étayé de travaux réalisés chez l’homme. Le cas précis de la bactérie Akkermansia mucinophila sera présenté.
Différents aspects seront abordés comme par exemple les outils nutritionnels (prébiotiques, probiotiques) ou encore génétiques (modèles animaux spécifiques) permettant de comprendre et d’élucider comment certaines bactéries de notre intestin arrivent à dialoguer avec notre organisme et contribuent au développement de l’obésité et du diabète de type 2.

roberfroidBiographie

Marcel Roberfroid est docteur en Sciences Pharmaceutiques (UCL). Professeure émérite de la Faculté de Pharmacie et des Sciences Biomédicales de l’UCL il a enseigné la biochimie, la toxicologie et créé l’unité de recherche à l’origine du groupe de Recherche en Métabolisme et Nutrition au sein du « Louvain Drug Research Institute » que co-dirigent actuellement N. Delzenne et P. Cani. Il est l’auteur de plus de 250 publications et fut actif dans de nombreux consortia internationaux et nationaux de recherche. Sa principale contribution scientifique a été l’invention en 1995 avec son collègue G. Gibson professeur à la « Reading University, UK » du concept de prébiotique devenu l’un des moteurs de la recherche nutritionnelle. C’est ce concept et ses applications qui sont les fondements du présent colloque.

Résumé de la présentation

Comment NOURRIR l’intestin et sa flore

L’exposé du professeur N. Delzenne aura expliqué comment une réelle « communication métabolique » existe entre le microbiote, l’intestin, le cerveau, le foie, le système immunitaire, le tissu adipeux.... ouvrant ainsi de nouvelles pistes thérapeutiques basées sur la modulation de la composition et de l’activité de ce microbiote. La question sera dès lors posée du : « comment nourrir » cette énorme et complexe population de microorganismes qui colonise symbiotiquement notre intestin. Cela supposera une réflexion sur un « comment ‘bien’ nourrir notre intestin », sur l’identification des « aliments intestinaux/coliques », et sur leurs effets. Trois types d’aliments seront particulièrement présentés, définis et évalués : les fibres alimentaires, les probiotiques et les prébiotiques. Leur impact dans les pathologies qui peuvent trouver leur origine dans un dysfonctionnement de cette symbiose fera l’objet des exposés de l’après-midi.

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